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Le perfectionnisme: “Depuis toute petite on dit de moi que je suis perfectionniste mais pour moi ce n’est pas un défaut car je fais les choses bien et j’ai le souci du détail. Mais récemment, on a remis en question mon travail et un doute s’est installé en moi qui me tétanise et m’empêche d’avancer dans mon travail. Je remets tout à la dernière minute, parfois j’omet de traiter des dossiers entiers. Et cela commence à rentrer dans ma sphère personnelle, j’ai un énorme tas de courrier qui m’attend à la maison, mais que je me sens incapable d’ouvrir. En somme, je procrastine.”
Le perfectionnisme et son revers la procrastination, sont souvent – mais pas toujours – symptomatique d’une éducation stricte, axée sur la performance. La peur de l’échec, le besoin de réussite, l’importance de reconnaissance et du regard de l’autre exacerbent également le perfectionnisme.
Chez le perfectionniste, la peur de l’erreur est si présente que cela peut totalement bloquer ses activités quotidiennes. C’est la procrastination qui s’installe. La focalisation sur les détails peut également en faire partie, ce qui fait perdre beaucoup de temps à la personne. Parfois, les études et les projets ne peuvent plus être suivis. La vie est mis en suspens.
Deux types de perfectionnismes existent. Le perfectionnisme tourné vers soi-même : il y a l’impression d’avoir raté sa vie, une dépression peut s’installer, on a l’impression de ne jamais être à la hauteur et nos productions ne sont jamais suffisamment bonnes. Ce type de perfectionnisme peut mener à une faible estime de soi et à un sentiment d’infériorité. Le perfectionnisme tourné vers l’extérieur : il y a des attentes très élevées placées sur l’entourage (familial et/ ou professionnel). On a l’impression que rien ne se passe comme prévu et on se sent exaspéré par les autres. La communication peut devenir très difficile car l’entourage estimera que ces perfectionnistes sont intolérants et trop exigeant.
Le profil d’un perfectionniste sera :
l’attention portée aux détails ;
des attentes très élevées ;
un besoin de règles et de structure (l’ambiguïté inhérente de certaines situations peut devenir insupportable) ;
l’apparence a de l’importance ;
les erreurs sont à proscrire ;
estime de soi / confiance en soi faible ;
organisé et méticuleux ;
doute de soi et / ou sentiment d’infériorité ;
difficulté à faire confiance aux autres.
Le perfectionnisme n’est pas toujours un problème, loin de là ! Cela peut motiver la consultation avec un psychologue lorsque :
vous vous sentez bloquer dans votre vie à cause de votre perfectionnisme (incapacité à aller de l’avant, projets, études, travail qui ont dû être arrêtés) ;
cela entraîne des soucis relationnels ;
vous ne vous sentez tout simplement pas heureux / heureuse et que vous avez pointé ce perfectionnisme comme faisant partie du problème ;
votre perfectionnisme a glissé vers d’autres types de problématiques (par exemple, dépression, image de soi dégradée, addictions).
La procrastination est la tendance à tout remettre au lendemain. Le mot vient du latin procrastinare qui veut dire ‘différer jusqu’au matin’. Elle peut-être à l’origine de sérieux problèmes et d’une détresse marquée. Mais ce n’est pas pour autant un trouble psychologique propre, étant souvent un symptôme accompagnant un trouble (comme c’est le cas pour la dépression où la perte d’intérêt pour les activités engendre une procrastination) ou un trait de caractère accompagnant un type de personnalité (par exemple, les perfectionnistes ont tendance à remettre les choses au lendemain par peur de risquer un échec). On parlera donc plus aisément d’un comportement. Ce comportement est cyclique dans le sens où l’on ne retarde pas uniquement les tâches d’aujourd’hui au lendemain, mais ce que l’on a déjà retardé continue à être différé, pendant un temps indéfini. Et comme tout comportement est le fruit d’un apprentissage, la procrastination n’est pas une exception. Et nous pouvons tout à fait apprendre à ne plus procrastiner.
La procrastination n’est pas à minimiser. Chacun sera juge du mal-être que la procrastination engendre pour lui ou pour elle par exemple, si votre tendance à procrastiner vous cause de la détresse psychologique et que ce comportement est fréquent (c’est-à-dire, remettre tout au lendemain sera différent de remettre une partie des tâches au lendemain, ou encore de différer une tâche qui vous est régulièrement difficile à accomplir, comme le ménage). La procrastination peut être soit source de stress, soit amplifier un stress qui est déjà là ; elle peut engendrer des tensions avec notre entourage familial, conjugal, social et sur le lieu de travail ; et elle peut par effet de ricochet dégrader l’image que nous avons de nous-mêmes (l’estime de soi).
Cela passe par l’apprentissage de méthodes de travail efficaces et stimulantes pour vous. La méthode que j’utilise vous permettra d’accroître votre motivation, vous sentir plus maître de votre emploi du temps et vous permettra d’accomplir plus de choses dans le temps imparti. Vous serez capable de rendre les travaux à temps et de baisser votre niveau de stress.