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“J’ai de plus en plus de problèmes à m’endormir. Je pense être sujet aux insomnies. Ça me fatigue beaucoup et j’aimerais sortir de ce cercle vicieux.”
Nous avons tous, à un moment ou un autre dans notre vie, connu des épisodes d’insomnies. Ceux-ci sont le plus souvent passager et associés à des états émotionnels intenses. Mais comment faire lorsque cette insomnie devient chronique ? Vers qui faut-il se tourner ? Dans un premier temps, il s’agit de pouvoir écarter toutes causes organiques (c’est-à-dire, médicales). Si votre médecin n’a rien décelé (de type apnée du sommeil, par exemple), l’origine du problème peut être psychologique. Prendre des médicaments pour dormir peut nuire à votre santé à long terme. Les thérapies comportementales et cognitives pour traiter les insomnies se sont avérées très efficaces. C’est une méthode qui vous permet d’acquérir des outils pour combattre l’insomnie et enfin retrouver votre sommeil. La thérapie pour les insomnies peut aller très vite si cela est un trouble isolé (typiquement, trois mois) mais cela peut être plus long si l’insomnie est associée à un autre problème, par exemple un trouble de l’anxiété.
Lorsque l’on évoque la psychologie d’une personne, ce n’est pas forcément pour parler d’une trouble psychologique. Notre état psychologique vient de ce que l’on se dit (ce sont nos pensées ou cognitions), de ce que l’on ressent (ce sont nos émotions et l’état émotionnel dans lequel elles nous plongent), et les indicateurs que l’on reçoit de notre corps (par exemple, le cœur qui se met à battre plus fort que d’habitude, nous indiquant que nous sommes stressés ou avons peur de quelque chose). Ces trois facteurs – cognitions, émotions, sensations corporelles – vont alimenter vos croyances et vos attitudes par rapport au sommeil (sur ce point en particulier, il y a beaucoup de mythes qui sont véhiculés sur le sommeil). Et à leur tour, les croyances et attitudes vont modifier vos comportements. Puisque les comportements ont habituellement des conséquences, nous pouvons nous trouver dans un cercle vicieux par rapport au sommeil et les insomnies. Voici un petit schéma explicatif :
La fatigue chronique peut nous toucher à n’importe quel moment de notre vie et peut devenir rapidement handicapant.
“Je ne sais pas pourquoi mais je suis tout le temps fatiguée. Je n’arrive pas à me mobiliser, même pour les tâches simples. Pourtant, je ne suis pas particulièrement triste.”
Lorsque toutes les causes médicales (maladie ou nutrition) ont été écartées, la fatigue est souvent associée à un trouble psychique (par exemple, la dépression) ou des habitudes de vie qui ne sont pas adaptées à la vie que nous souhaitons mener (par exemple, une mauvaise hygiène de sommeil). Parfois, la cause de notre fatigue est essentiellement psychologique. Dans le cas d’une fatigue qui n’est pas due à une cause médicale mais qui devient de plus en plus présente, la fatigue chronique entraine chez la personne des problèmes au sein de sa famille, au travail, et socialement. Bien souvent, la fatigue chronique a un impact sur l’image que la personne a d’elle-même (on parlera d’une atteinte à l’estime de soi) et les autres sphères de sa vie sont impactées : la vie sexuelle est bien souvent insatisfaisante et les loisirs et autres activités quasi inexistantes. Les émotions associées peuvent être honte, culpabilité, stress, anxiété, tristesse, colère, voire même dépression. Dans ce cadre, la thérapie servira à améliorer la qualité de vie. Ici encore, les thérapies comportementales et cognitives se montrent très efficaces.
La fatigue chronique et la famille : “Je suis trop fatigué pour passer du temps avec les enfants, je ne peux pas résister à ma fatigue, malgré la culpabilité que je ressens à leur égard.”
La fatigue chronique et le travail : “Je ne me sent pas assez énergique pour affronter le monde professionnel.”
La fatigue chronique et la vie sociale : “Les amis passent en dernier, après mes obligations familiales et professionnelles et je ne peux plus faire face aux sorties du week-end, je préfère me reposer pour être un peu disponible mentalement pour ma semaine.”
La fatigue chronique et prendre soin de soi : “Je sais qu’un peu de sport me ferait du bien mais je suis incapable de trouver l’énergie pour en faire à la fin de ma journée.”