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Le stress post-traumatique peur engendrer une grande détresse et être la cause d’une disruption totale de la vie quotidienne. La personne qui en est atteinte sera alors plus ou moins dans l’incapacité à mener la vie qu’elle menait avant l’événement traumatisant.
“J’ai vécu l’enfer sur le moment. Il y avait des coups de feu qui venaient de tous les sens. J’ai vu ma vie défiler, je me croyais mort. Aujourd’hui, lorsque j’entends un bruit dans la rue, mon cœur sursaute, je suis sur le qui-vive en permanence. A côté de ça, la vie semble avoir perdu de sa saveur, plus rien ne me fait plaisir, plus rien n’a de l’importance. Dans ma tête, j’ai démissionné de mon travail même si je suis encore physiquement présent.”
Lorsque l’individu vit, est témoin ou est confronté indirectement à un événement particulièrement traumatisant, il peut éprouver une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. Par la suite, un ensemble de symptômes et de comportements spécifiques peuvent apparaître.
Le stress post-traumatique est un trouble grave pour lequel il est conseillé de consulter, si vous constater les symptômes suivants durant 1 mois ou plus :
L’hyper-activation du système nerveux –
Hypervigilance, c’est-à-dire, une attention exacerbée à tous les stimuli de l’environnement qui rappellent l’événement traumatisant (par exemple, si on a été victime d’un braquage, on sera hyper-vigilant par rapport à toutes les personnes qui ressemblent à l’auteur du crime, une hypervigilance au bruit également, si par exemple la personne a entendu des coups de feu, son attention sera portée à tous les bruits du genre et engendra des réactions physiques de type sursaut).
Irritabilité, colère, tristesse, incompréhension, sidération.
Difficultés de concentration et attention flottante, parfois happée par les reviviscences.
Difficultés de sommeil (insomnies, réveils nocturnes, cauchemars).
Un comportement imprudent ou autodestructeur peut en découler (prise de médicaments en large quantité, prise d’alcool et de drogues…).
Des reviviscences –
Cauchemars où la personne revit l’événement.
Flashbacks ou souvenirs répétitifs et involontaires, souvent vécu comme envahissant.
Réactivité physiologique lors de ces expositions à l’événement traumatisant et détresse psychique.
Sensations de déréalisation / dépersonnalisation.
De l’évitement –
La personne cherche activement à éviter les éléments qui lui rappelle l’événement traumatisant (par exemple, évitera de retourner dans le quartier où les faits ont eu lieu).
Parfois, même les souvenirs, les pensées et les émotions liés au trauma seront évités (par moyen de distractions, par exemple).
Des changements au niveau cognitifs et émotionnels –
Des oublis importants lié à l’événement traumatique.
Croyances négatives persistantes au sujet du monde, des autres et éventuellement de soi-même (par exemple, tendance à se blâmer pour ce qui est arrivé).
Sentiment de détachement du monde et des autres, sentiment que personne ne peut comprendre ce que la personne traverse.
Les émotions sont désagréables et intenses, telles que la peur, la culpabilité ou la honte, la colère, l’horreur, la tristesse, la frustration. Il peut avoir une restriction active des émotions positives (“je ne le mérite pas”).
Diminution de l’intérêt pour les activités qui, avant l’événement traumatisant, étaient considérées comme agréables pour la personne.